Comme son nom l’indique, l’Inventaire Permanent des Ressources Forestières de Wallonie
prévoit la récolte de données en continu. C’est pourquoi, en 2008, dès la finalisation du 1er cycle,
une nouvelle campagne de mesure a débuté (2e cycle).
Les unités d’observation définies lors du
lancement du 1er cycle sont successivement revisitées afin de collecter les nouvelles données.
L’analyse des résultats qui ont déjà pu être obtenus au terme du remesurage de 30 % des U.E. du
réseau permet de dégager les premières tendances générales quant à l’état actuel des forêts
wallonnes et à leur évolution (surface occupée, composition, structure, nature des
propriétaires…).
La caractérisation de l’évolution des forêts repose sur la comparaison des résultats obtenus lors du 1er et 2e cycle de mesures. Ce dernier étant en cours à l’heure actuelle, seules les données provenant d’U.E. remesurées ont été utilisées. Ainsi, dans chaque tableau présenté ci-après, les résultats relatifs au 1er cycle sont basés sur une partie seulement des données récoltées entre 1994 et 2008. Des différences peuvent dès lors exister entre les valeurs utilisées ici et celles présentées dans les chapitres précédents où l’ensemble des U.E. du 1er cycle était concerné.
L’échantillon total à partir duquel l’évolution a été estimée est constitué de près de 2.900 points
de sondage forestiers productifs revisités entre 2008 et 2012. Étant donné que les résultats
proviennent de données récoltées dans un nombre plus réduit d’U.E. (30 % de l’ensemble des
U.E. d’un cycle), chacune d’entre elles n’est plus l’image de 50 ha mais de 167 ha, ce qui implique,
pour une surface estimée donnée, une précision moins élevée que lorsqu’un cycle complet de
mesures est utilisé. Dès lors, il est nécessaire d’interpréter avec prudence certains chiffres eu
égard aux nombres de points sur lesquels ils sont basés.
A titre d’exemple, l’imprécision associée
à une surface basée sur 2.000 points est en moyenne de 2 % mais elle passe à 9 % lorsque le
nombre de points descend à 100 (section 4.2. – tableau 4.2.). Pour tenir compte de cette perte de
précision, les surfaces ont été arrondies aux 100 hectares près.
En termes d’évolution d’un cycle à l’autre, il faut tenir compte du fait qu’une imprécision est associée à chacune des valeurs comparées. Plus le nombre d’U.E. est faible, plus l’évolution (exprimée en %) doit être importante pour être significative.
Dans les chapitres qui suivent, seuls des résultats considérés comme significatifs sont commentés. Les autres résultats, qui sont présentés uniquement dans les tableaux et les figures, sont à considérer avec prudence, la plupart étant non significatifs. Avec la progression de l’inventaire, de nouvelles données seront prochainement disponibles. Les tendances évoquées ici pourront alors être vérifiées.