Gestion de l'information

La gestion de l'information regroupe l'ensemble des traitements opérés sur les données brutes pour obtenir les résultats souhaités. Ces opérations sont décrites ici de manière très générale en mettant l’accent la succession des étapes nécessaires au traitement.

Après l’encodage des données et leur transfert vers la base de données bureau (ces étapes sont décrites en détails à la rubrique Enregistrement des données), une dernière phase de validation intervient. Ces vérifications, sont complémentaires à celles réalisées automatiquement au niveau de l’encodeur. Elles sont réalisées au terme de chaque tranche par requêtes manuelles et couvrent tous les contrôles spécifiques non automatisables. En cas de besoin (cas très rare), un retour sur le terrain est organisé afin de compléter ou de corriger l’information préalablement récoltée.

Après la validation complète des informations, celles-ci sont traitées. Pour désigner les données non traitées nous parlerons de "données brutes" tandis que les données obtenues suite au traitement sont désignées par l’appellation : "données transformées". Par ailleurs, des données sont tirées à partir de de ces deux types (exemples: quantités de biomasse et de carbone, indices de fertilité…), ce sont les "données déduites". La production de données réduites et déduites est explicitée dans le guide méthodologique du 1er cycle.

In fine, l’ensemble de ces données, tous types confondus, est exploitée pour produire des résultats permettant de répondre aux demandes d’informations qui sont adressées à la Cellule Inventaire.

L’ensemble des opérations nécessaires à la production des résultats finaux à partir des données brutes collectées sur le terrain et enregistrées dans l’encodeur est synthétisé ci-dessous.

Sur le terrain, les données collectées sont encodées à l'aide d'un ordinateur portable et stockées dans une base de données dite « de terrain ». La nature des données récoltées et la méthode utilisée sont décrites dans la rubrique Mesures et observations.

Les données de terrain, dont des sauvegardes sont régulièrement effectuées sur un support externe à l’encodeur de terrain, ne sont toutefois enregistrées que temporairement dans la base de données de l’encodeur. A intervalle de temps régulier, elles sont transférées vers la base de données bureau pour y être stockées de manière permanente. La base de données bureau assure l’archivage des données brutes mais également le stockage des nouveaux paramètres produits par le traitement de ces données. Elle contient ainsi des tables « dictionnaires » supplémentaires, des tables annexes utilisées pour les traitements, des tables de synthèse, des requêtes…

Une validation définitive des données brutes succède au transfert des dernières U.E. de chaque tranche (groupe d’U.E. correspondant à 10 % de l’ensemble des U.E. et mesuré théoriquement en 1 an). Cette étape indispensable permet de compléter les tests de vérification automatique mis en œuvre par le logiciel d’encodage. Elle est prise en charge par l’ingénieur responsable de la Cellule Inventaire et s’attache essentiellement à tester la compatibilité des données qualitatives entre elles, des tests de cette nature ne pouvant être réalisés qu’au cas par cas en raison de la spécificité de chaque U.E. . Des comparaisons sont également effectuées entre différents inventaires d’une même U.E. (comparaison inter-cycle) et entre U.E. d’un même cycle.

Les demandes d’information émanent de nombreux secteurs: universités, industriels de la première transformation du bois, étudiants, organismes internationaux, enseignants, administration forestière, associations professionnelles et organismes de la filière bois... . Toutes les demandes sont adressées à la Cellule Inventaire qui en assure le suivi et fournit aux utilisateurs les résultats demandés accompagnés d’un ensemble de recommandations indispensables à leur bonne utilisation et interprétation. La convention d’Accompagnement scientifique prend en charge plus spécifiquement les demandes formulées par le milieu universitaire. A titre d’exemples, les données de l’IPRFW sont utilisées dans de nombreux travaux de recherche (stockage du carbone en forêt, croissance en hauteur dominante, estimation de la hauteur dominante des peuplements via des données LiDAR, simulations de l’évolution de la forêt...).

L’inventaire prévoit par ailleurs la publication de synthèses de résultats qui établissent un état des lieux de la forêt sur une période précise. L’ouvrage le plus récent a été édité en avril 2015. Toute personne souhaitant des données qui ne sont pas disponibles dans les documents publiés ou présentés sur ce site peuvent les obtenir gratuitement sur simple demande formulée auprès de la cellule inventaire. La procédure à suivre est détaillée ici.

Des publications plus ciblées sont également produites pour présenter le fonctionnement de l’inventaire ou encore décrire la situation en forêt wallonne sous différents aspects: la gestion durable, la production de bois, les dégâts de gibier, l’évolution de la pessière...