Régénération naturelle de douglas
Dans un contexte où la gestion forestière se veut progressivement plus durable, la continuité de la forêt et la capacité des peuplements à être renouvelés naturellement joue un rôle important. C’est pourquoi la caractérisation des peuplements effectuée par l’IPRFW intègre une évaluation de la régénération naturelle.
La régénération naturelle est décrite à deux niveaux.
Une description générale est effectuée dans la placette de 36 m de rayon
(échelle «peuplement»), c’est celle qui nous occupe ici dans le cadre de la caractérisation
du peuplement, et une caractérisation plus détaillée est réalisée dans les 4 placettes
satellites de 2,25 m de rayon (échelle «unité d’échantillonnage»).
Cette dernière est explicitée à la section «mesures et observations individuelles».
Dans le cadre de l’IPRFW, le terme régénération désigne en principe les tiges dont le circonférence à 150 cm au-dessus du sol est inférieure à 20 cm (seuil fixé pour la mesure individuelle des arbres). L’évaluation du potentiel de renouvellement naturel des peuplements dans un rayon de 36 m autour du centre de l’UE va au-delà de ce seuil en intégrant les tiges jusqu’à une circonférence de 69 cm.
Plage de semis d’érable sycomore
La description de la régénération naturelle à l’échelle du peuplement prévoit la collecte des informations suivantes :
Ensuite, pour chaque essence régénérée et chaque stade de développement, le mode de répartition et le recouvrement (selon la classification Braun-Blanquet) sont précisés.
Jeune plantation d’épicéas
La régénération naturelle n’est pas toujours possible ou souhaitée, le renouvellement doit alors être assuré artificiellement.
La régénération artificielle est donc également décrite mais, de manière plus succincte, étant donné son homogénéité. Seuls les écartements entre les lignes et dans les lignes sont mesurés afin de déterminés la densité de plantation.